L’injection de graisse dans les seins va permettre de redonner du volume à la poitrine d’une façon naturelle, sans prothèses mammaires donc sans corps étranger (puisque c’est la propre graisse de la patiente qui est injectée).
L’injection de graisse dans les seins permet une augmentation plus modérée du volume qu’avec des prothèses mammaires, du fait de la résorption systématique d’une partie de la graisse injectée ( 30% environ). Classiquement, on considère que le lipofilling mammaire peut créer une augmentation de volume équivalent à une prothèse de 200 – 250 cc maximum, soit entre 1 et 2 bonnets d’augmentation. Une seconde intervention pourra alors permettre d’obtenir un volume plus important, voire même de créer une poitrine importante semblable à des prothèses plus volumineuses.
Le lipofilling est indiquée pour :
En association à une augmentation mammaire par prothèses mammaires chez une patiente trop mince, chez qui les contours de l’implant risquent d’être visibles.
Améliorer les contours du sein chez une patiente porteuse de prothèses mammaires (réduction de plis, amélioration du galbe du sein…)
En France, la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE) a défini des critères précis pour autoriser cette procédure, qui correspondent aux cas de faible risque de coïncidence avec un cancer du sein :
AVANT L’INTERVENTION
L’INTERVENTION
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale.
Le tissu graisseux est prélevé à l’aide d’une fine canule d’aspiration de la même manière qu’au cours d’une lipoaspiration. ..
Avant de réaliser la réinjection de la graisse prélevée, la graisse est centrifugée quelques minutes. Cela permet de séparer les cellules graisseuses intactes, qui seront greffées, des éléments qui ne sont pas greffables ( huile, sang,..).
La réinjection du tissu graisseux se fait à partir de micro-incisions de 1 à 2 mm dans le sillon sous-mammaire.
La graisse est injectée dans la glande jusque sous la peau, entre la glande et le muscle grand pectoral, dans le muscle grand pectoral, et entre le muscle et les côtes.
APRÈS L’INTERVENTION
L’hospitalisation est courte avec sortie le jour même en ambulatoire, ou le lendemain.
Les douleurs sont en général modérées, plus importantes au niveau des zones aspirées, et soulagées par les antalgiques simples.
Il est classique de présenter après l'intervention des ecchymoses (bleus) au niveau des zones de prélèvements.
Des œdèmes sur les zones de prélèvement et les seins qui disparaissent entre 1 et 3 mois.
La patiente doit s’engager à un suivi clinique et radiologique régulier annuel.
Le résultat final s’obtient entre 4 et 6 mois, après résorption de la graisse non revascularisée.
Si la résorption est importante, ce qui varie d’une patiente à l’autre, ou si la patiente souhaite un volume plus important,une seconde intervention peut être réalisée en moyenne 6 mois après la première.
Au-delà de 6 mois, le résultat est considéré comme définitif. Il est le plus souvent très satisfaisant, apportant une nette